Les Nations unies ont plaidé, mardi 8 novembre, pour l’allocation de 50% des finances climatiques aux communautés locales.
Le secrétaire général de cette organisation, Antonio Guterres a fait ce plaidoyer au deuxième jour de la COP-27, en Egypte.
Il a également invité les dirigeants mondiaux à la solidarité internationale face à la question cruciale du changement climatique.
Pour sa part, le directeur des Programmes Afrique à l’initiative des droits et ressources naturelles (RRI) base à Washington (USA), Patrick Kipalu, affirme que le montant alloué aux communautés locales est insignifiant.
Il dit avoir prouvé cette réalité dans un rapport que sa structure vient récemment de publier sur les finances sur la question de climat et de gouvernance forestière :
« L’une de grandes conclusions de ce rapport est que le montant de financement des actions pour soutenir les communautés autochtones et locales dans la lutte contre le changement climatique ou l’amélioration de la gouvernance forestière est très minime ».
Patrick Kipalu indique que leur document basé sur l’expérience et les données collectées sur le terrain démontre que les communautés locales et autochtones ne reçoivent que 17% des financements au niveau global.
Au deuxième jour des assises des vingt septièmes éditions de la conférence sur le climat, plusieurs thématiques ont été à l’ordre du jour, en dehors des discours des chefs d’États.
Le Premier ministre Sama Lukonde conduit la délégation congolaise à la COP-27 à Sharm El-Sheikh, en Egypte.
Par radiookapi.net