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Avancée « majeure » dans la lutte contre les maladies tropicales négligées

RedactionBy Redactionjanvier 30, 2023Updated:janvier 30, 2023Aucun commentaire5 Mins Read
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La prise en charge d'un enfant atteint de leishmaniose au Kenya. Crédit image: Lameck Ododo – DNDi
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La prise de paromomycine associée à la miltefosine permet de réduire la durée du traitement de la leishmaniose viscérale (LV) de 17 à 14 jours. C’est la conclusion d’une étude récemment menée par Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi), une organisation de recherche médicale à but non lucratif, et ses partenaires en Afrique de l’Est. Selon Alexandra Solomos, chercheure et Senior Clinical Project Manager à DNDi, la paromomycine est un antibiotique injectable et la miltefosine est à l’heure actuelle le seul médicament administré par voie orale disponible pour traiter la leishmaniose viscérale.

Les essais cliniques ont été menés dans sept sites des hôpitaux du Kenya, d’Ouganda, du Soudan et d’Ethiopie. Les résultats de cette étude, publiés dans The clinical infectious diseases journal, ont démontré un taux d’efficacité de ce traitement de 91,2%, presque similaire aux 91,8% observés avec le traitement standard actuel constitué de sodium stibogluconate et de paromomycine (SSG+PM), explique Alexandra Solomos.

Cependant, le nouveau traitement « a l’avantage de réduire le temps d’hospitalisation de 3 jours, de supprimer une injection quotidienne douloureuse et surtout d’éviter la toxicité potentiellement mortelle associée au SSG », détaille-t-elle.

Le traitement standard contre la leishmaniose viscérale en Afrique de l’Est est loin d’être optimal, déclare la chercheure.

« Il est long et douloureux, obligeant les patients à être hospitalisés pendant toute la durée du traitement. De plus, le médicament SSG peut présenter de rares effets secondaires toxiques et potentiellement mortels pour le cœur, le pancréas et le foie », précise-t-elle.

Cette dernière souligne qu’il était également urgent de développer des traitements alternatifs adaptés aux enfants qui représentent plus de la moitié des patients souffrant de LV, ainsi qu’aux personnes âgées, qui sont les plus à risque de subir la toxicité associée au SSG.

Ce nouveau traitement « est donc plus sûr et mieux adapté au bien-être du patient. Il a également été démontré que les enfants répondent très bien à ce nouveau traitement », se réjouit Alexandra Solomos.

A l’en croire, le traitement réduit également le risque de survenue de leishmaniose dermique « post-kala-azar (PKDL) », une complication fréquente de la leishmaniose viscérale qui apparaît principalement au Soudan et en Ethiopie. C’est une complication qui peut se développer après que la personne a guéri de la leishmaniose viscérale.

« Elle provoque des éruptions cutanées sur le visage et d’autres parties du corps, qui peuvent parfois défigurer la personne atteinte et être très stigmatisantes », relève la cheffe de projet.

Avancée

La leishmaniose viscérale est due à des protozoaires (leishmania) transmis par la piqûre d’un minuscule insecte piqueur répandu dans les régions semi-arides. Elle se manifeste par de la fièvre, de la fatigue, une hypertrophie du foie et de la rate, une perte de poids et de l’anémie. C’est une maladie qui met en péril la vie des patients, déclare Xavier Berthet, directeur scientifique de l’Institut Pasteur de Dakar au Sénégal.

« Quelle que soit l’avancée, même mineure, ça sera un progrès. Après, ce qu’il faut voir, c’est le rapport coût-bénéfice pour être sûr que la proposition de traitement soit accessible et durable pour les autorités de santé et pour les patients etc. Mais a priori et sans connaitre vraiment les détails, je pense que c’est une grande avancée », confie Xavier Berthet à SciDev.Net.

« Ce nouveau traitement représente une avancée majeure pour des populations terriblement négligées. Après de nombreuses décennies, nous avons finalement inclus un médicament par voie orale, réduisant les effets secondaires graves et la charge sur les systèmes de santé grâce à une diminution du temps d’hospitalisation », renchérit Alexandra Solomos.

Cependant, la chercheure reconnait qu’il reste un long chemin à parcourir pour l’élimination de la leishmaniose viscérale.

Le rapport sur la Surveillance mondiale de la leishmaniose: 2019-2020, une période de référence pour la feuille de route à l’horizon 2030, en 2020, révèle que 34% des cas de LV ont été notifiés par la région africaine de l’OMS.

L’Afrique de l’Est (Éthiopie, Érythrée, Kenya, Ouganda, Somalie, Soudan et Soudan du Sud) figure parmi les 3 foyers éco-épidémiologiques pour la LV dans le monde. En 2019 et 2020, 98 décès dus à la leishmaniose viscérale ont été enregistrés au Soudan, 66 en Éthiopie, 64 au Kenya et 20 en Somalie, indique le rapport.

« DNDi et ses partenaires commenceront bientôt des essais cliniques pour tester de nouveaux traitements prometteurs et entièrement oraux contre la leishmaniose viscérale », annonce Alexandra Solomos.

L’objectif à long terme, dit-elle, est de développer des thérapies entièrement orales, adaptées aux patients, abordables, sûres et efficaces.

Solidarité

Quelle que soit sa forme, la leishmaniose, considérée comme un problème de santé majeur, est classée parmi les maladies tropicales négligées (MTN) qui touchent plus de 1,5 milliard de personnes dans le monde, dont près de 40% en Afrique.

Au cours d’une table ronde organisée par l’ONG Speak Up Africa le 18 novembre sur le renouvèlement de l’engagement pour lutter contre les MTN en Afrique francophone, Ndioro Ndiaye, fondatrice de l’ONG Alliance pour la migration, le leadership et le développement, a souligné que la lutte contre les MTN passe par une intégration des politiques contre ces maladies dans le cadre des plans nationaux de couverture santé universelle.

« Notamment à travers la mobilisation des ressources financières, les investissements dans les infrastructures mais également dans la formation (ressources humaines) », recommande-t-elle.

Elle préconise également une solidarité entre les Etats et gouvernements, la promotion des partenariats entre les pays endémiques et les pays donateurs.

« Il serait bien aussi qu’on appuie les efforts qui sont destinés à accélérer les recherches universitaires et scientifiques relatives au diagnostic, à la chimiothérapie préventive et agir de manière à favoriser l’accès au traitement, aux produits médicaux de qualité à un prix abordable pour les populations les plus démunies », ajoute le Pr Ndiaye.

Xavier Berthet pense pour sa part que les communautés sont la clé de la lutte contre les MTN. « Comment est-ce qu’on peut insuffler au niveau des communautés le désir de faire des efforts pour l’hygiène, l’éducation, pour les changements d’habitudes alimentaires, comportementales », précise-t-il.

« C’est là qu’on a besoin des sociologues, des psychologues, des anthropologues qui vont aider à amorcer la transformation sociale », soutient le chercheur.

Par Béatrice Longmene Kaze Scidev.net

DNDi MTN Scideve
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